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Une petite nouvelle : La malédiction de Madame Wahnsinn.

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Une petite nouvelle : La malédiction de Madame Wahnsinn.  Empty Une petite nouvelle : La malédiction de Madame Wahnsinn.

Message par Maxmos Mar 11 Mar - 9:04

La malédiction de Madame Wahnsinn par Maxmos
 
Une belle journée s’annonce dans le village de BergStadt en Allemagne, surmonté par sa colline verdoyante. Je me présente, Paul Spuken, jeune homme de 26 ans et apprenti maçon. Après avoir longuement cherché, j’ai enfin trouvé un travail pour quelques mois dans la rénovation dans un manoir à quelques kilomètres de chez moi. Je décide donc, pour mon premier jour de travail, de partir légèrement en avance vers le château que je devrais réparer. Quand que mon réveil sonna cinq heures, je m’extirpai difficilement de mon lit. Je mangeai mon petit-déjeuner, plus imposant que d’habitude, car il me fallait de la force pour les travaux. Une fois cela fait, mon pyjama échangé avec ma tenue habituelle de travail et mon chat Sheldon, nourrit, je sortis. Une légère brume du matin me caressait le visage et les chants des oiseaux, perchés aux arbres voisins, sonnait tranquillement dans mes oreilles, tout allait bien, la journée allait être bonne ! Je pris dans ma poche mon trousseau bien rempli de clés en tous genres et me lança dans une recherche difficile de celle qui aurai le privilège d’ouvrir ma voiture. Après l’avoir découverte, je pénétrais dans le véhicule. J’avais préparé ma carte de la région pour garantir mon arrivée sans problème, j’activai alors le moteur, qui ronronna légèrement, puis commença à émettre ses vrombissement puissant habituels, qui étaient causés par son âge. Cette vieille Renault 5 que m’avais refilé mes parents et avec qui j’avais pour l’instant vécu tous mes pires instants de conduite était très inconfortable, mais je ne pouvais pas m’en plaindre tant qu’elle avançait. J’effectuai donc une manœuvre compliquée pour sortir du parking de mon appartement et je pris la route. Je suivis donc les deux ou trois chemins que m’avait indiqués la propriétaire du manoir pour arriver chez elle, elle avait au passage une écriture étrange, sûrement due à des tremblements.
 
Après avoir suivis la carte à la lettre, je vis que tous ces chemins de campagnes m’avaient menés à la terrifiante forêt de Tod, celle-ci dégageait quelque chose d’horrible, elle sentait la mort. Comment je le remarquais ? Les arbres étaient si denses qu’on ne voyait pas à un mètre derrière eux, le sol était tapissé d’un sable rouge sang et le chemin qui permettait de la traverser était parsemé de trace de pneu qui rebroussait chemin. Et j’allais devoir m’aventurer dans cet enfer pour me rendre à ce château, je regrettais déjà d’avoir pris ce boulot. Ma fougue me porta jusqu’à l’entrée de Tod. Quand je franchis la lisière de la forêt, une ombre épaisse, qu’aucun brin de lumière ne traversait, englouti mon véhicule. La boue m’empêchait de rouler à plus de 10km/h et les profondes traces de pneus incrustées dans le chemin m’obligeaient à zigzaguer en tous sens, rendant la manœuvre toujours plus compliquée. De temps en temps je voyais au loin passer des silhouette derrière les arbres, d’animaux j’imagine, ou plutôt je l’espère. Je décidai donc, après une dizaine de minute de conduite silencieuse et oppressante, de lancer un de mes disques d’un de ces chanteurs américains très connu. J’appuyais sur le bouton et le lecteur prépara l’écoute, mais à peine le chargement fini, le lecteur commença à émettre d’horrible grésillement semblable à des cris, je sursautai donc en essayant vainement de frapper le lecteur afin qu’il rejette le disque et ce qui devait arriver arriva… Je perdis le contrôle de ma voiture, l’accélérateur sur lequel mon pied était crispé avait fait monter ma voiture en vitesse, puis ces hurlements stridents qui  agressaient toujours mes oreilles et enfin ce fut un crissement de pneus, un énorme fracas, puis le noir complet.
 
Quel mal de tête… J’arrivai à peine à ouvrir les yeux, je sentais en dessous de moi quelque chose de mou, doux, c’était sûrement un matelas ou un moquette assez épaisse… Je décidai donc d’écarquiller mes paupières et la première chose que je vis fut un plafond de planches, orné de toile d’araignée et encrassé. J’étais allongé et je regardais autour de moi. J’étais dans une chambre, très sombre, apparemment sans fenêtre ou ouverture vers l’extérieur. Le mobilier poussiéreux, le vieux tapis et la pauvre ampoule pendue au plafond, qui éclairait à peine la pièce, me faisait froid dans le dos… Dans l’âtre de la cheminée, on apercevait des cendres encore chaudes. Un tableau était accroché au mur qui me faisait face, il représentait une jeune femme accompagnée de ce qui semblait être sa mère ou sa servante, devant un grand manoir. Celui-ci me rappelait vaguement quelque chose mais tout était encore trouble dans mon cerveau… Tout à coups, j’entendis  craquer le plancher à l’extérieur de la pièce, je tremblais fortement, je n’étais pas quelqu’un de peureux mais cette situation me plongeait dans une angoisse atroce. Le son se rapprochait de plus en plus et mon sang se glaçait en entendant ce qui semblait être des pas. Je vis la poignée tourner sur elle-même en grinçant et la porte s’ouvrir avec difficulté. Quand je vis ce qui se cachait derrière, je fus à moitié soulagé. Une vieille dame, le regard froid, le nez crochu et aux cheveux gris et ternes, me fixait. La femme en me voyant réveillé dans mon lit, me dit froidement « bonjour » et avança. Elle s’approcha de moi et grogna :                         « Vous êtes levé ? Je vous ai trouvé dans la forêt, vous avez eu de la chance de ne pas mourir… La forêt de Tod n’est pas un endroit très sûr »                                     
Sa voix glacée m’empêcha de répondre… Elle continua :                                           « Je vais vous préparer un en-cas, j’ai encore de la soupe de champignons dans une bouteille… »                                                                                                     Quand elle fut sortie, je compris ce qui se passait, j’étais dans la maison que je devais rénover, tout conformait… Un manoir fait de beaucoup de bois, vieux et poussiéreux, habité par une vieille femme. Maintenant que j’avais compris cela, je pouvais me lever en toute tranquillité, j’étais en sécurité, sur mon lieu de travail et avec une femme tout à fait normale. Ou juste étrange de par sa vieillesse. Je sortis donc pour la journée, après avoir englouti deux tranches de pain dur. Je fis un tour bref du manoir et put apercevoir deux ou trois  petites gargouilles dont certains membres étaient cassés, des carreaux de fenêtres fendus, des murs rongés au mites et des nids de taupes dans le jardin. En parlant du jardin, il était vraiment horrible, il y avait du boulot, la terre était retournée par endroit, une brouette aux roue crevées était entreposée dans un vieux garage, des tuiles étaient éparpillés un peu partout et surtout un poulailler ou toutes les poules étaient raides mortes, étendues au sol. Il y avait aussi cette magnifique statue de femme, qui s’était écroulée dans le gazon car ses pieds avaient étés détachés de son socle usé. Elle était un peu recouverte de mousse verdâtre mais été vraiment bien sculptée. Je ne pus la voir qu’un instant car après cette inspection, je partis en direction de ma chambre. Cette statue m’avait intrigué !
 
Pendant une semaine, je venais voir la belle nymphe… Couchée dans le gazon. Tous les jours, en travaillant, je l’admirais du coin de l’œil.
Elle était grande, deux mètres en comptant son ancien socle je pense, son beau et doux visage était enfoui dans l’herbe du jardin… Et quand je pense que je n’y ai jamais touché ni vu à distance courte malgré sa proximité…
Le soir du 8ème jour de rénovation, quand je fus rentré dans ma chambre étouffante, je m’endormis rapidement, la fatigue me pris. Le lendemain, deux ou trois objet avait étaient installés dans ma chambre, un petit service avec une soupe posée dessus et un énorme objet, dans un coin, recouvert d’un drap. Toute la matinée, je fus intrigué par cette masse drapée. Au bout d’une heure ou deux perdue à fixer l’objet inconnu, j’allais donc voir avec curiosité ce qui se cachait sous ce drap, il ne fallait juste pas que Madame Wahnsinn, si je me souvenais bien de son nom, ne revienne. Je m’approchais doucement et silencieusement de l’objet et sentais l’excitation, mêlée d’inquiétude, monter en moi. J’étais à une dizaine de centimètre du drap et je le pris par son extrémité. Je le faisais remonter doucement et découvris en dessous de celui-là, des jambes de pierres, rafistolée à un socle provisoire, appartenant surement à une statue de femme, celle du jardin ?… Je continuais l’ascension et découvrait son corps recouvert d’un pagne et puis son visag… Dès que le visage fut découvert, une image terrible s’empara de mon esprit. Une femme criant et pleurant de toutes ses forces, se tordant sur le sol… Je rejetais violemment le drap sur la statue et couru jusqu’à mon lit, en sueur et terrifié. Les pas de la Madame Wahnsinn retentirent dans la pièce voisine et elle entra. Elle souriait. Je ne sortis pas de ma chambre et je me nourris de la soupe froide, par petite gorgée, tout au long de la journée…
 
Après avoir englouti complètement le potage, je fus décidé à m’endormir, c’est ce que je fis. Mais pendant mon sommeil, habituellement lourd, on vint me déranger. La porte s’ouvrit lentement, personne ne se tenait derrière. Une force inconnue me poussa à me lever et à avancer, sans lumière, dans le noir infini qui se cachait derrière la porte. Je passai le seuil de celle-ci et me retrouvai dans un couloir, vide, avec un autre passage vers le fond. Je continuais mon chemin vers celle-ci, il me parut très long… Je posai ma main sur la poignée glacée de la porte du fond et la fis tourner, quand je l’ouvris, je vécu le pire moment de ma vie, une ombre m’entoura, me décrocha du sol et fit retentir les cris de la jeune fille que j’avais entendus tout à l’heure dans mon crâne. Elle les fit retentir si fort que je cru mourir… Puis d’un coup le plus grand hurlement que je fis de ma vie sortit de ma bouche et je me retrouvai dans mon lit, les larmes coulant sur mes joues, tout ceci n’était qu’un affreux cauchemar ?
 
Il était deux heures du matin et je ne dormis plus. J’attendais et le temps était si long, si long… Je repensais à cet horrible cauchemar, il était si réel… et si terrible. Quand l’ombre m’avait soulevé, j’avais ressenti une douleur terrible, mes côtes étaient compressées et bizarrement, après mon réveil, elles l’étaient toujours… Je n’arrivais pas à voir le vrai du faux, j’étais perdu. Je me mis donc en tailleur au pied de mon lit et ne fis plus aucun mouvement, pour retrouver le calme…                                                                                                            
Des pas dans l’escalier coupèrent cette plénitude, la vieille femme rentra, le sourire aux lèvres et, après quelques pas lents, se jeta sur moi :                                               « Vous avez crié ! Avez-vous vu ma fille ? L’avez-vous vu ? Elle est belle hein ? Même maudite, elle est magnifique hein ? »                                                               
Elle était folle et parlait de malédiction, je devais partir de cette maison de fou, je l’attrapais donc et la jetais au sol. Depuis mon arrivée, cette vieille dame avait un caractère étrange, oppressant, elle était souvent souriante dans les moments où la peur me prenait, elle ricanait et parlait toute seule… Je pris mes jambes à mon cou, ouvrant portes après portes pour sortir de cet enfer et la femme me courait après en criant des absurdités effrayantes :                                                                       « Je l’ai maudite, ma fille, elle est de pierre ! »                                                       La grand-mère perdait la raison, et elle venait de me coincer dans un cul-de-sac, la situation était critique et elle continuait de crier :                               
« Elle va te suivre à jamais ! »                                                                             Ma dernière issue était cette fenêtre à côté de moi, postée au-dessus d’un balcon, lui-même surmontant un lac. Je pris mon courage à deux mains et traversa la fenêtre, atterris sur le balcon à plat ventre, je me fendis deux ou trois côtes et puis replongea à nouveaux dans les airs, pour arriver dans l’eau sombre du lac. Mes pieds s’accrochèrent dans les algues et celles-ci me serraient, telle des serres tranchantes. Je nageai de toutes mes forces et réussi à m’extirper du fond en m’accrochant sur une motte d’herbe épaisse. Trempé, j’en sortis, la vieille folle me hurlant des propos incorrects depuis la fenêtre brisée et je m’enfuis à travers la forêt de Tod. Après quelques minutes de courses, trébuchant, perdu et égratigné de toute part, je vis Madame Wahnsinn, courant à toute vitesse, malgré son âge… Elle me suivait, mais ne m’avais pas encore vu, elle esquivait avec habileté les branches que j’avais difficilement réussi à passer…
Cette dame était la chose la plus bizarre que je n’eus jamais vu. Je couru encore et encore mais… Elle m’avait trouvé, la vieille folle, recouverte de terre, venait de se jeter sur moi et me griffait avec ses longs ongles… Je commençais à saigner mais je pris mon courage à deux mains et la lança contre un gros rocher. En voyant qu’elle n’arrivait pas à se relever, je pris une grande branche et lui en donna dix coup sur la colonne… J’en avais fini avec la sorcière… Je repris ma marche, passant encore et encore devant les mêmes arbres, les mêmes rochers et le cadavre de Madame Wahnsinn, je tournais en rond. Après cela, je ne sais pas si je survécu longtemps… Mais ma vie se termina, perdu dans cette forêt…
 
Voila ! Un récit un peu triste fait pour le collège ! Le thème était une nouvelle fantastique (dont on doit trouver une explication rationnelle aussi ) basée sur l'image d'une statue de femme couchée dans l'herbe. J'espère que ça vous aura plu !


 Une petite nouvelle : La malédiction de Madame Wahnsinn.  1184643412 

 


 
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